Nero Nouvelle Victime
Messages : 7 Date d'inscription : 03/01/2013
Feuille de personnage Classe: Prince vengeur Pouvoirs: Les siens marchent derrière lui Race: Sergal
| Sujet: Ascension. Dim 24 Fév - 10:54 | |
| Hj: Le texte est long donc j'ai choisit de le séparer en plusieurs parties, de plus il s'agit d'une préface encore non achevée, je rejoindrais les RP d'autres joueurs ou les laisserait me rejoindre dans des post ultérieurs, hors de cette zone, d'ici là je préfère d'abord achever ce qui me permettra de placer l'histoire et le caractère du personnage. - Nuit des esprits.:
Il se leva et laissa les siens, le temps était venu. Le chef, leur père à tous, ne voyait plus n'entendait plus, mais lui, le jeune, Il avait entendu, la nuit dernière. Les voix vers lesquelles la Vieille lui avait fait tendre l'oreille. Les plus vieux encore, ceux qui dictaient les lois, Et qui lui dirent qu'il était prêt à s'envoler.
Ils lui avaient dit "lève toi, Tu dois te lever et marcher toute une nuit. Ton épreuve a commencé."
La nuit passait, à peine il s'en rendait compte, des brefs accès de conscience traversaient parfois son esprit comme des comètes. Lui rappellant les trances dans lequel la Vieille lui avait montré le monde derrière ses masques.
Sans savoir pourquoi il l'avait prise. La lourde lame pesait dans sa main Mais à l'avenir il devrait s'y habituer. La lame sacrée, la lame d'un chef. Que le premier de leur lignée avait trouvée en montant pour la première fois. Là où il devrait bientôt monter.
Il était né avec son premier nom....gagné son second au sang de sa première proie, quand tout sera finit il aura le nom d'un roi. Déjà les Voix remplissaient de nouveau son esprit, Et il s'arrêta, sur les aplombs rocheux se tenait celui qu'il devrait chasser. Le vieux loup l'attendait...
Son esprit n'était plus que fatigue quand ce fut finit, son corps, douleur, saignant par milles petites plaies. Ne jamais sous estimer un adversaire. Le vieux loup ce soir lui avait rappellé un vieillle leçon c'est avec respect et émotion qu'il revint. Pourtant le corps sur son épaule.
Sa mémoire revenait peu à peu, sa conscience. Il se sentait seul, perdu. Depuis toujours sa vie n'était pas la sienne, mais celle de son peuple. Et le jour arrivant allait en être l'apogée. Les siens l'attendaient alors que le jour se levait. Tous avaient l'air grave, ce soir serait celui de l'épreuve. Comme tous avant lui, il devrait tenter de rejoindre les Cieux. De s'élever pour entendre les vents. Il était prêt.
- Ne pas être ou devenir.:
La foule des siens entouraient Nero, le revêtant des atours d'un prince. Comme une idole païenne. Son pelage blanc fut décoré du sang du loup, sa crinière devenue rouge comme son dos, ses mains, Pendait dans son dos, tressée. Les seuls vêtements qu'ils lui laissèrent seraient les seuls qui lui seraient utile pour monter. Un pagne de cuir solide sur ses reins, des bracelets de peau sur ses bras, et la lanière de cuir qui lui permettrais de porter la lame sacrée dans son dos. Elle était et serait son fardeau et sa plus grande alliée.
L'aube avait été sa préparation Le crépuscule devrais être son apogée. Et la journée pour méditer, "Je suis né pour ça" Des mots prophétiques mais aucun ne lui offrait de réponse. "Qui est Moi-Même?" était plutôt la question. A quoi bon l'apothéose, Quand soit même on existe pas?
Dans ses pensées, il ne la vit pas dès le début. Lui qui surement l'avait vu en premier. Sa beauté déjà naissante à l'époque, ses aspects gracieux. Derrière les feuilles d'un murier il l'avait épiée, dans son bain, comme un fruit défendu. Elle était sienne et cette fois présente c'est lui qui fut surpris. Il était sien, après tout ce n'était pas si dur de vivre pour les autres, si c'était pour elle, et pour ceux qui viendraient. Entre ses reins il trouva au moins quelques réponse, et le coeur de continuer.
Il partit dès les première lueurs pourpres. Un ciel de sang et d'or, des couleur prometteuses. Victoire et Gloire. Lignée qui perdure et abondance pour ses enfants prévus Ces couleurs qu'il portait se retrouvaient dans le ciel la seule limite, celle qu'il dépasserait, l'absolue. Celle qui marquerait son apothéose. Le sang du soleil couchant sur son pelage annonçait dans ses reflets ses faits d'armes et fortunes à venir. Et l'or des nues dans ses yeux brillait à chaque fois qu'il sentait son sang bouillir.
Le chemin fut court. Ou plutôt, il avait été bien long, toute une vie... A coté, le trajet n'était qu'un pas de plus à franchir vers le palier d'un nouveau départ. Il ne s'autorisa à lever les yeux vers les Cieux qu'arrivé au pied de l'aiguille de roche, l'axe d'un monde. Son monde. Fin Croc de roche ocre, taillé par des vents qui avaient soufflés, quand les aïeux de ses aïeux n'étaient pas encore nés. Coupant le ciel en deux de sa majesté absolue, comme la seule limite qu'on ne pouvait franchir. Et pourtant lui allait la braver. A ses pieds gisaient les os entassés et blanchits de tout ceux qui avaient cru que sa destinée était la leur. Trop fatigués pour arriver en haut, c'est là tout en bas qu'ils se reposaient. Reprennant un souffle profond en fixant comme un rêve leur but innasouvis de leurs yeux maintenant vides. Le sable et la poussière réchauffant leurs vieux os qui avaient beaucoup à dire. Cette bonne chaleur de la terre qu'il sentait sous ses pattes, et contre son front appuyé à la paroi, les yeux fermés. Des vagues sèches et douces qui lui firent chaud au coeur, et lui donnèrent le courage de prendre le premier pas.
- L'ascension :
D'abord il cru que sa force était son arme dans ce combat contre la peur. Ses griffes crissant contre la roche, la puissance de ses muscles, donnaient à chaque pouce dépassé l'ampleur du pas d'un géant. Déjà il se sentait extatique, son crâne empli de vision de victoire... Des grandes erreurs, c'était la première. Voulant aller trop vite il se heurta à un mur. A peine la hauteur de 5 hommes atteinte la Roche lui rappella sur quelle balance il jugeait sa vie. Se brisant sous sa patte et le laissant se faire happer dans le vide.
Le choc brutal chassa l'air de ses poumons, le laissant endolori, plus bas encore que là où il avait commencé. Déjà sa confiance se fissurait, sa force s'émoussait, son souffle n'était que combat pour arracher à l'air de quoi subsister. Mais son orgueil lui criait que rien ne saurait le vaincre. Ce fut sa deuxième grande erreur.
Il recommença, se précipitant moins vite. "Quand tu échoue, ralenti et recommence" La rage au bout des griffes, accrochant la paroi. La rage de réussir, de ne pas se couvrir de honte. La peur évidemment était la seconde leçon, comme un collier, un mors qui le tirait en arrière, la bourrasque bienvenue le jeta contre une paroi aussi facilement que s'il ne pesait rien. Se sentant chuter, il ferma les yeux. Mieux vallait mourir que tomber après tout...
... Le noir complet, alors c'était ça? Mourir, passer, au final une broutille. Nero sentait la terre chaude sous son dos et il compris. Orgueil, précipitation, doute, rien n'était de mise ici, rien ne comptait. En rouvrant les yeux, la main posée sur un os poli au sol, il vit la montagne, sa forme écrasante oblitérant tout le reste. Lui qu'on avait toujours contemplé à genoux, il se sentait minuscule soudain, éphémère, fragile. Il avait voulu dominer quelque chose de trop gros et était tombé, c'était juste ça, rien de plus.
Il resta à genoux longtemps, souriant, contemplant ce qui le dominait, le dominerais à jamais. Il était tombé face à terre deux fois, une fois de plus il se relèverait, là était l'important. Humble, il repris son ascension, remerçiant la Montagne de ne l'avoir pas brisé. Patient, il prenait le temps, écoutant les rythmes lents de la terre, faisant corps avec la paroi, un avec la montagne. Confiant également, quand il sentit la pierre céder sous sa patte, il n'abandonna pas, s'accrochant fermement. Il déciderait lui même qui il était vraiment, et les siens comptaient sur lui, sa future famille, des êtres à aimer... et bien plus encore, jamais il ne mourrait à genoux!
- Devenir une légende:
Terre, Montagne, Cieux Poussière, Roche et Vent soufflant. Corps, Esprit, Âme. Autant de mots que Nero ne prononcerait surement jamais, ni n'imaginerait. Et pourtant ils auraient pu être gravés sur son front. Chaque mêtre gravis comme un monde qu'il passait lui faisait se sentir plus léger, plus euphorique. Dans son dos la Lame Sacrée n'était plus un poid mais une présence amicale. Autour de lui les bourrasques étaient autant de voix qui l'encourageaient à se transcender. A travers la roche il sentait les vibrations de milliers d'âmes, d'esprits unis en cet instant au sien en une apothéose d'effort et d'extase! Il était temps de jeter les regrets, temps pour devenir une légende...
Sa main accrocha le plateau du sommet, et celui qui ne s'appellerait plus Nero sitôt qu'il serait rentré poussa un cri de victoire... Se hissant dans un ultime effort... il se dressa, debout en haut de la montagne, se dressant dans les bourrasques. Dès l'instant où il foula le plateau, la vérité lui sauta aux yeux.... Nulle patte n'avait dérangée cette roche Ô combien haute. Nul être ne l'avait un jour foulée.... à part lui. Il vit des générations entières de chefs, pas assez fort pour y parvenir, demandant le pardon à la Montagne. Des bons chef, des bons pères. Mais ils ne furent jamais ce que lui devenait.. le jeune prince sentait les vents lui parler, siffler dans ses os et ses veines. Se sentant un Dieu vivant, il hurla un défi à la face du monde qu'il dépassait déjà. Il couru vers le bord et sauta. Prenant son envol.
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