la geôle de l'aigle

Deux semaines... Deux semaines voir plus qu'elle était là. elle avait perdu la notion du temps. Elle avait perdu la notion du temps, on ne l'avait pas détacher depuis sa capture et elle avait mal. mal au ventre et aux fesses, tout les jours et trois fois par jour un garde venait la nourrir étonnement la nourriture n'étais pas mauvaise, peut être que son esprit affaiblit lui jouait des tours sur le gout de la bouilli, mais dans tous les cas ça ne suffisait pas à la rassasier et la faim la tenaillait. Dde temps en temps, un garde venait se divertir, elle ne pouvait lutter ainsi attacher et pleurait ne pouvant rien faire d'autre se demandant ce qu'elle avait fait pour subir ça. On ne lui posait pas de question, non on la nourrissait et on la violait c'est tout. Elle avait faillit à sa mission, elle avait été capturée et elle croupissait dans ce trou depuis ce qui lui semblait être une éternité. Sa vie n'étais plus que rythme par l'apport de nourriture, condamnée à écouter les cris des esclaves torturés et a divertir les gardes.

Un jour comme les autres, on venait de la nourrir et le garde était partit depuis... depuis elle ne savait pas. elle avait perdu le fil du temps, elle vit un garde et une jeune fille passer devant sa geôle alors elle murmura trop bas pour être entendue des autres, se parlant à elle même:

"une de plus à croupir ici..."

Accompagné d'un des grands geôliers, Sir Darrington parcourait les différentes prisons de la Zone Morte, à la recherche de nouveau sujets pour ses expériences. Ses derniers tests avaient été des échecs complets. Ses "patients" étaient morts avant même qu'il n'ait obtenu un résultat.
Il faut dire qu'il était difficile de trouver des sujets en bonne santé ces temps-ci. Et c'est pour cela qu'il visitait les prisons. Celles-ci contenaient soit des prisonniers fraîchement capturés, soit des cadavres pendouillant encore à leurs chaines. Il est évident que c'était la première catégorie qui l'intéressait le plus.
Il avait déjà sélectionné un jaguar qui semblait faire partie de la résistance. Celui ci avait les mains attachés, et une laisse autour du cou que tenait le geôlier.

Le Docteur s'arrêta devant une cellule ou croupissait une aigle femelle, plutôt mignonne. D'ailleurs les gardes n'avaient pas chômé. Elle présentait de nombreuses marques de sévices corporels, et affichait un visage à moitié désespéré, à moitié résigné.
Mais ce qui choqua le Doc, c'était surtout qu'elle ai encore ses ailes. D'habitude on les coupait pour éviter que ceux de son espèce s'échappe dès qu'ils en ont l’occasion. Il demanda au geôlier :

-Pourquoi cet oiseau à t-il encore ses ailes ?

-Nous ne nous en sommes pas encore chargé monsieur...

Akarinac haussa le ton :

-Je vois, je vois il est plus important de violer les prisonnières plutôt que d'effectuer correctement son travail ? Imbécile ! Je devrais plutôt vous utiliser vous et vos sous-fifres comme sujets de tests ! Donnez moi ça et disparaissez de ma vue avant que je ne vous découpe en deux !

-Hum... Oui monsieur, bien monsieur...

En pestant après ces incapables, il récupéra la laisse du jaguar et l'attacha à la grille de la cellule. Il n'y avait pas besoin de plus de précautions. La volonté des prisonniers était rapidement brisée dans cet endroit sordide...
Il pénétra dans la geôle de l'aigle et s'asseya sur le banc de pierre qui servait normalement de lit pour les prisonniers qui avait eu la chance d'être détachés. Il sortit une pipe de la poche intérieure de son manteau, la remplit avec un petit sachet de tabac et l'alluma grâce à un briquet. Il s'amusa à faire des ronds avec la fumée pendant quelques minutes avant d'engager la conversation avec la prisonnière :

-Est-ce vraiment nécessaire que je fasse les présentations? Tu dois déjà me connaitre. Akarinac Darrington, le seul être doué d'intelligence sur cette île. Tout les autres types au service de Keshar ne sont qu'un ramassis d'idiots pensant soit avec leur bite, soit avec leur ventre.

Sur ces mots, il se leva, se rapprocha de l'aigle, et fit mine de l'inspecter.

-Mmmh que dirais tu de quitter ce trou moisi pour un endroit un peu plus plaisant ?

A l'arrivée du linx l'aigle sut aussitot que c'était son tour. Alors qu'il rentrait dans sa geôle elle le devisagat attendant qu'il parle. et à la question du Doc elle éclata d'un rire nerveux avant de répondre un air féroce sur le visage:

"sortir d'ici pour me faire greffer un troisième bras et arracher led ailes par vos pantins? mais pas de soucis... "Doc" je pourrais mieux vous étrangler comme ça. après tant que je garde mes ailes et que je ne sert pas de cobaye je resterais sage. il se pourrait même que je vous serve sans rechignier."

à ses mots elle regarda le "Sir" droit dans les yeux, le défiant de son regard maladif. Elle parlait avec franchise, de toutes façons elle n'avait plus rien à perdre.

Le Docteur souria devant cette réponse virulente. Enfin quelqu'un avec de la répartie ! Ça changeais de toutes ces larves qui passaient leur temps à le supplier ! En temps normal, il l'aurait étranglée tout en utilisant l'un de ses pouvoirs, pour en finir rapidement avec cette insolente sans perdre son temps. Mais il ne pouvait pas se permettre d'abîmer un sujet si parfait ! Alors, il se retourna, fit jaillir l'une de ses tentacules de sang de sa main droite, et découpa net le banc de pierre. Histoire de bien lui faire comprendre qui était le patron. Il rétracta l'appendice dans sa main, puis souffla la fumée de sa pipe sur le visage de la prisonnière, il lui dit calmement :

-Sâche ma petite, que je n'ai aucun "pantins", du moins je n'en ai plus. C'était une bande d'idiots, j'ai dû leur couper la tête. Et pour le bien de tout le monde, je fais tout le travail MOI-MÊME !

Puis il détacha l'aigle en lui disant d'un air vicieux :

-Un troisième bras? Bonne idée. Quand à tes ailes, tu vas les garder pour l'instant. J'ai jamais travaillé sur des oiseaux... Il faut bien un début à tout, n'est ce pas?

Enfin, de son manteau, il tira l'une des chaines destinées a ses sujets, ainsi qu'une laisse. Il lui tendit les deux objets tout en disant :

-Attache toi. Je n'ai pas envie que tu me picores la tête dès que j'aurais le dos tourné.

Lorsqu'elle fut détachée du mur, elle tomba lourdement par terre, ses jambes ne la portant plus. Elle resta donc par terre cinq longues minutes, le temps que ses muscles se réhabituent à son poids. Elle profita de ce délai pour accrocher le collier à son cou et s'entraver les mains dans son dos à l'aide des liens que lui tendait le linx. Puis avisant l'état du "lit" elle annonça:

"tu veux impressionner. et ça marche... en tout cas, je me tiendrai à carreau tant que je reste entière et que je ne sert pas de cobaye."

Puis agitant ses ailes entravées par de lourdes chaînes qui tintèrent elle demanda:

"Ça serais trop espérer la libération de mes ailes?"

alors, elle se releva, tenant faiblement sur ses jambes à cause du manque de nourriture potable et des sévices subit. Se tenant droit elle attendait que le felin l'amène avec lui. Elle était ravie de quitter ce trou et ça se voyait sur son visage ainsi que part les efforts qu'elle fournissait pour lutter contre la douleur qui la brûlait dans la moitié inférieure de son organisme. Cependant, elle était craintive, que lui réservait donc le doc?

Rien de mieux pour saper le moral que de laisser les prisonniers s'attacher eux-mêmes. Il avait appris cela en lisant l'autobiographie d'un gardien de prison militaire. Il avait lu ce livre de nombreuses fois, surtout les passages concernant les interrogatoires. Une vraie mine d'or contenant de nombreux trucs et astuces.
D'ailleurs d'après ce livre, les prisonniers ne doivent surtout pas se croire en position de négocier, alors le Docteur lui répondis le plus naturellement du monde :

-Tu vas te tenir à carreaux. Tu vas rester entière ET tu vas me servir de cobaye. Quand à tes ailes, tu as le choix. Les chaines ou je te les arraches.

Sans plus de considération, il tira sur la corde pour lui intimer d'avancer. Il récupéra celle du jaguar qui n'avait toujours pas bronché et qui était resté placide depuis qu'Akarinac l'avait sorti de sa cellule.

Bart' suivit sans se plaindre Akarinac et, contrairement au livre qu'avait lut son geôlier, le visage de l'aigle rayonnait de plaisir. Enfin elle sortait de sa geôle, enfin elle parlait à une personne, enfin elle marchait! et cet pseudo liberté valait à ses yeux plus que tout l'or du monde. Malheureusement ses ailes étaient encore entravée et, le Doc' ne semblait pas prompte à négocier mais bon. Qui ne tente rien n'as rien alors elle osa demander:

"Ok pour les ailes je préfère encore les chaînes... des habits, c'est possible? ou le lord préfère sa cobaye nue? et pourquoi m'avoir choisis?"

Oui elle posait des questions au lieu de se taire mais elle avait un but, elle voulait voir la limite de la patience de son... maître? geôlier? elle ne savait comment l'appeler mais qu'importe tant que sa nouvelle "maison" était plus confortable.

Hj : La suite ici : https://fursurvivor.forum-canada.com/t71-darrington-laboratory-inc#535

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